Les producteurs locaux (et BIO)

MUNICIPALES 2026.


DOSSIER 1 : Renforcer le marché des producteurs BIO et locaux

PROGRAMME « S. Au. V. » POUR UNE TRANSITION CITOYENNE en 2026.

S pour simplicité (vie simple mais riche de créativité), Au pour Autosuffisance, V pour vulnérabilité


L’élu de la CAVEM Sébastien Perrin est le fer de lance de l’initiative mais sa réticence au « Bio » est un point qu’il conviendra de discuter avec lui et avec la chambre d’agriculture et le syndicat de jeunes agriculteurs qui sont tout aussi réticents à se passer des pesticides et à transformer leurs modes de production (en permaculture par exemple).

Les marchés ont leurs stands. La Grande Bastide et la Maison des Terroirs proposent déjà de bons produits, ainsi que les Caves (pas assez Bio à notre goût) et les miels Laponche et l’Amie ailée qui ont leurs propres magasins.

Un Drive fermier avec un atelier de transformation sont prévus pour 2020 mais on peut aller plus loin :

CE QUE NOUS PROPOSONS pour la relance de l’agriculture locale et Bio.

  • Un hameau fermier est également prévu. Il serait souhaitable que la CAVEM et la commune soutiennent des créations d’hameaux fermiers avec l’aide du bureau jeunesse qui peut ainsi participer activement à ces projets et libérer du foncier en conséquence : pastoralisme bergerie avec des fromages, poulailler, opération de plantation d’arbres fruitiers, d’oliviers, de légumes BIO avec des logements d’habitation pour jeunes agriculteurs qui souhaitent s’installer dans le plaine de l’Argens.oliveraie
  • Maitrise des prix : Subventions municipales pour passer au Bio (notamment la viticulture bio qui est insuffisante sur la commune)
  • Création d’un label LOC’BIO
  • Une vraie cuisine centrale LOC’BIO pour les collectivités.
  • Développer les systèmes de livraisons à domicile (en vélo électrique) ou à des commerçants proches avec des emballages et des conditionnements adaptés avec un site de commande.
  • Mettre en place des casiers libre-service qui proposent des assortiments de  fruits et légumes 7j/7 et 24h/24, paiement par carte bancaire.
  • Faire des campagnes locales de promotion de l’agriculture locale. Organiser des journées portes ouvertes dans les productions avec des animations : visites des ruches, miellerie, tirage du miel, vendanges, randonnées avec des ânes, … pour mieux faire connaitre le monde des paysans et des agriculteurs.
  • Que les surfaces commerciales qui sont présentes sur la commune organisent un rayon 100% LOC’BIO, ce que fait en saison Intermarché aux Garillans, le SPAR de la Bouverie (vin, miel).
  • Demander aux restaurateurs de « jouer le jeu » en proposant le label local et/ou du bio dans leur menu.
  • Faire un jardin citoyen partagé, comme à la Motte en collaboration avec les séniors et les écoles (Différents des jardins ouvriers)
  • Embauche d’un conseiller en permaculture.
  • Favoriser « l’éducation à la terre«, encourager les actions des écoles (qui est déjà fait partiellement) au niveau du gaspillage des produits (avec compost).
  • Organiser des actions citoyennes de plantations d’arbres fruitiers, une châtaigneraie, une oliveraie… sur les terrains communaux.
  • Redévelopper la pèche locale aux Issambres (il existe un poissonnier de Théoule avec des produits locaux qui vient vendre ses produits à la grande Bastide), étudier les possibilités d’aquaculture soit dans la plaine soit en mer.
  • Coté élevage, un éleveur de volaille manque sur la commune pour la viande et les œufs61449843_2524089804303174_6424306253362626560_o
  • Développer le pastoralisme : plus de bien être animal, meilleurs viandes et fromages, entretien des paysages, fertilisation des sols,  emploi.
  • Développer une conserverie, une fromagerie locale.
  • Favoriser les composts collectifs pour une fertilisation locale des sols.
  • Aménagement et sécurisation de la Plaine de l’Argens (nous y reviendrons).
  • Contrôle des revendeurs sur les marchés qui parfois abusent du label BIO et local au détriment des vrais revendeurs, producteurs.

LE RATIONNEL

Acheter directement aux producteurs permet de mieux comprendre ce que nous trouvons dans notre assiette, comment cela est produit et par qui. Toutefois, s’il faut faire le tour des fermes pour faire ses courses, cela n’est ni pratique, ni écologique !

Qu’est-ce qu’un marché de producteurs bio et locaux ?

De nombreuses communes organisent un marché spécifique pour les producteurs bio locaux, permettant de trouver en un même lieu les fruits, les légumes, le pain, les produits laitiers, la viande… Cela entraîne des gains de temps et de déplacements. Ces marchés fournissent également la possibilité de découvrir et déguster sur place les produits proposés et produits localement.

Plusieurs études dans différents pays ont démontré qu’un repas moyen parcourait en moyenne 3.000 kilomètres, soit 25% de plus qu’en 1980. Il est donc temps d’encourager la consommation de produits locaux pour les agriculteurs et pour la planète.

Quel impact sur le territoire ?

Modèle actuel Modèle proposé
Suprématie de l’industrie agro-alimentaire Encourager les filières agroalimentaires biologiques et paysannes
Pratiques agricoles intensives (recours massive à la chimie de synthèse, mécanisation violente, substances toxiques) Favoriser la qualité alimentaire et le respect des sols pour qu’ils soient perennes
Dépendance vis-à-vis de la grande distribution et des étalages uniformisés Diversité alimentaire et valorisation des produits du terroir
Destruction d’emploi Création et multiplication d’emplois en zone rurale
Pollution Réduction des transports de produits et minimisation des changements climatiques
Rapport de force inégal entre producteurs et la grande distribution Prix juste et sans dépendance vis-à-vis de la grande distribution

 

 

En créant un marché de producteurs bio et locaux, vous :

  • Encouragez l’économie locale et l’emploi dans une région, car en consommant des produits issus de producteurs locaux, vous dynamisez les échanges.
  • Participez à créer un lien social entre agriculteurs et citoyens car le marché est un lieu convivial où l’échange est favorisé.
  • Favorisez la qualité alimentaire car l’agriculture bio favorise les variétés locales et rustiques. Elle propose à notre curiosité des fruits et des légumes oubliés (panais, rutabaga, topinambour), des céréales et des légumineuses (épeautre, millet, lentilles blondes) disparues du monde du « manger conventionnel ».
  • Apportez un soutien aux agriculteurs qui ont fait le choix d’une agriculture respectueuse des hommes et de l’environnement.
  • Encouragez l’accès à une alimentation biologique à moindre coût par des circuits directs producteur-consommateur. En effet, du fait de l’absence d’emballage, de gâchis et d’intermédiaire, l’agriculture peut dégager un revenu décent, tout en appliquant un prix abordable.

Comment mettre en place un marché de producteurs bio et locaux ?

  1. Identifier en premier lieu les marchés de producteurs bio et locaux qui existent déjà. Prendre contact éventuellement avec eux, ils auront probablement des conseils pertinents.
  2. Définir les critères de sélections : distance, labels…
  3. Prendre contact avec les producteurs bio et locaux pour voir si le projet correspond également à leurs attentes et les intégrer pleinement dans la démarche. Peut-être travaillent-ils déjà sur un tel projet ?
  4. Solliciter les élus de la commune pour mettre en place un nouveau marché municipal. En parallèle, il ne faudra pas omettre de consulter les associations de commerçants de la ville, les commerçants « bio sédentaires » pour que tous soient impliqués dans la dynamique du projet. Cela garantira un meilleur accueil du projet par la population et en mairie. C’est ensuite une délibération du conseil municipal qui statuera sur la mise en place du marché. Il est normalement possible d’organiser « soi-même » un marché dans l’espace public. Pour cela, il est nécessaire d’obtenir une autorisation municipale qui déclenche généralement les mêmes consultations. Enfin, s’il est organisé sur un terrain privé, il est important d’en informer les commerçants bio de la commune. Ils apprécient généralement les initiatives visant à développer la consommation de produits bio et pourront être des relais d’information précieux sur le marché.
  5. Choisir le lieu et la date en fonction des marchés pré-existants. Pourquoi pas ne pas envisager un marché en soirée ? Se renseigner sur les contraintes de vos producteurs (un marché le lundi matin leur impose de travailler le dimanche…).
  6. Communiquer largement sur ce nouveau marché pour que les consommateurs soient au rendez-vous, cela conditionnera la pérennité du marché. Penser à l’affichage municipal, la presse locale, des affiches sur les autres marchés, le réseau bio local… Signaler également le marché sur la carte des acteurs de la bio en France réalisée par Colibris, Mouvement pour la Terre et l’Humanisme et Le Marche Citoyen.
  7. Et pensez à organiser la collecte des déchets à la fin du marché (à Concarneau par exemple, chacun remporte ses déchets).

Quelles sont les structures qui peuvent vous aider ?

Le Mouvement Colibris en partenariat avec Le Marché Citoyen

Ensemble nous avons développé une carte de France des acteurs de l’agriculture bio France
Près de chez vous

La Fédération des Marchés des Producteurs de Pays

La fédération a identifié les marchés existants partout en France
www.marches-producteurs.com/la-marque-36-3

L’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture

Elle propose une carte des fermes et exploitations en France sur le site
http://www.bienvenue-a-la-ferme.com

Ils l’ont fait !

« L’idée de monter un marché bio a émané de Monsieur le Maire (Noël Mamère), très porteur d’idées dans le domaine du bio et du développement durable. De plus, cette initiative voulait également répondre à une demande qui faisait jour depuis plusieurs années sur des produits spécifiquement bio. Nous avons fait un appel à candidatures, en s’appuyant sur le réseau des AMAP de Bègles et sur l’association BIO AQUITAINE qui répertorie l’ensemble  des producteurs et commerçants de ce secteur.
Pour le lancement du marché bio, nous avons organisé une campagne qui s’est étendue en dehors de la ville et utiliser tous les moyens publicitaires dont nous pouvions disposer. L’Espace bio a ouvert le 5 septembre 2007.Aujourd’hui, nous continuons à faire la promotion de cet Espace dans le journal « Sud-Ouest » et tous les mois dans la gazette de la commune.
Un tel marché rappelle à notre inconscient collectif que la première activité humaine est l’agriculture, et que nous sommes donc tous d’origine paysanne. Le fait de manger des produits naturels, simples, de saison, cultivés dans la région, nous ramène à nos origines, dans un temps pas si lointain, où les marchés de campagne étaient le lieu de rassemblement des cultivateurs et éleveurs qui vendaient le produit de leur travail.
Enfin, cela permet d’encourager les producteurs locaux (qui ne sont pas labellisés bio mais fonctionnent en agriculture raisonnée). Les producteurs locaux, bien qu’ils aient une gamme de produits plus limitée, ont une clientèle plus constante, et même, des clients attitrés.
C’est une expérience à tenter partout ! »
article agriculture
agriculture 2
43137294_2353783107982426_3662593199148367872_o

20933931_707023519496626_438859559605212543_o

Limiter l’impact sur l’environnement commence dans notre assiette.

Il y a quelques mois, la boucherie de la Bouverie mettait la clé sous la porte. C’est un fait, la consommation de viandes et charcuteries diminue d’année en année mais Est-ce bon pour la santé ? Ne risque-t-on pas des carences en vitamines ou en protéines ?

La réponse est oui pour les jeunes enfants, les personnes âgées >85 ans et les femmes enceintes mais à l’inverse toutes les études montrent une diminution nette des cancers (colon surtout) et des maladies cardiaques avec une réduction de consommation.

Néanmoins le végétalisme est particulièrement dangereux car les études montrent une surmortalité dans ces populations essentiellement par malnutrition et carences profondes en vitamines.

Alors, en consommer un peu, deux à trois fois par semaine semble un bon compromis et choisir une viande et une charcuterie de qualité (nous avons d’excellents bouchers, au village notamment ou sur les marchés ambulants) sera désormais possible avec des labels de d’élevage en plein air et de bientraitance animal.

Et c’est un geste simple éco citoyen car un élevage de volailles, bovin ou porcin nécessite la culture intensive de céréales (soja) avec tous les problèmes de déforestation, de pesticides et de consommation considérable d’eau qui va se faire de plus en plus rare dans certaines régions dont la nôtre.

Au fait, savez-vous combien d’animaux sont abattus CHAQUE JOUR en France ? (Nous vous donnerons la réponse ce soir)
1. 20.000
2. 100.000
3. 3 millions

Rep : 3

You may also like...

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *