Le patrimoine routier de Roquebrune est exceptionnel et sans doute bientôt classé au Guiness book de l’UNESCO.
Voici la liste loin d’être exhaustive :
1, Rond Point d’inspiration phallique (borne à bout rouge avec des boules tombées depuis et qui sent sûrement la …),
2, Dépose minute avec d’exubérantes et merveilleuses plantes tropicales devant l’école de la Bouverie (un grand merci au passage à l’ex adjointe Ludivine BRACA SOLER qui nous promettait un « magnifique » endroit)
3, et bien sur l’irrésistible avenue dite en chicanes des Eucalyptus à la Bouverie (route de Marchandise)
(En ayant parcouru de nombreux pays du tiers monde sur de nombreux continents, on l’affirme : c’est une couillonade unique au monde).
Le pire c’est que non seulement on a payé cette absurdité mais qu’en plus c’est totalement inefficace en terme de sécurité mais pire on en profite pour verbaliser les maladroits qui ne respectent pas les courbes harmonieuses qu’un ingénieur très inspiré a tracé un dimanche matin en sortant d’une nuit avec Jean Roch du Papagayo avec son ami JP sortant lui de l’inauguration de la stèle en mémoire de Luc Jousse.
Nous avons maintes fois évoqué le sujet crucial de l‘état des routes de la commune.
Si quelques rafistolages ont été entamés et que la route du lac a enfin été rénovée, les centaines de km de bitume que compte la commune nécessitent de lourds investissements pourtant nécessaires.
Mais dans de nombreux d’endroits, les trous se multiplient et le laisser aller communal se voit comme le nez sur la figure (surtout aux Issambres). Pourtant nous sommes lourdement imposés.
L’état déplorable de nos routes et de notre paysage routier, c’est aussi une « vitrine » pour le touriste qui va avoir ainsi un sentiment bien négatif sur la commune :
- panneaux d’indications malmenés
- rond-point défraichi et d’un gout douteux…
- publicités anarchiques
- peu de végétation visible dans les 3 agglomérations, un peu plus de fleurs il est vrai (village 2 fleurs)
- ensembles immobiliers ostensibles dans le paysage
- parkings payants
- col du Bougnon massacré
- des ordures et déchets partout : lac, fossés, forêts…
Pour une commune qui vit du tourisme, il est essentiel de donner une image d’entretien a minima de notre « paysage routier ».
Les panneaux d’indications sales, cabossés, tagués, ou à terre
des rond-points avec des grilles publicitaires (qui se déchaussent à la Bouverie)
pollution visuelle de la publicité omniprésente surdimensionnée et inutile
les parkings payants
la pollution des fossés
et un col du Bougnon massacré
BUDGET INVESTISSEMENT DE LA COMMUNE
A l’heure actuelle le service de la dette de la commune de Roquebrune est de 5.5M€ par an.
Sur la base d’une CAF de 4M€ par an et sans aucun remboursement de la dette, il apparait que la ressource d’investissement est de l’ordre de 9 M€ par an soit sur une mandature une valeur de 54 M€.
Ceci implique également une baisse des frais de fonctionnement de 5% soit un million d’Euros par an.
Ce niveau d’investissement permet de faire face aux investissement récurrents pour maintenir le patrimoine de la commune en état, dont principalement les routes. L’économie de 1 M€ par an permet de réaliser un investissement structurant d’une valeur de 15 M€ ( amortissable sur un emprunt de 15 ans).
COMBIEN NOUS COUITERAIT LA REFECTION DES ROUTES RIEN QU’AUX ISSAMBRES ?
Sur le chiffrage de remise en état de l’ensemble des voiries communales, on considère qu’environ 50 kms pourraient faire l’objet de la réfection du revêtement.
50kms de voies de largeur moyenne de 4,5m (hors accotement, hors trottoirs et hors réseaux divers). Pour un prix moyen au m² de 50€ comprenant rabotage, découpe de chaussée, purges, mise au profil de la voie avec apport de Gravat Non Traitée, mise à niveau des Bouches à Clef et de regards avec de l’enrobé 0/10 noir à chaud y compris couche d’accrochage, le coût est de :
– Estimation de la réfection des voiries des Issambres : 50 000m x 4,5m = 225 000 m² x 50 € = 11 250 000€ HT soit 13 528 000€ TTC. Cet investissement ne peut être envisagé que sur le long terme, avec un planning de priorités.
Environ 1 millions d’euros de route neuves peuvent être effectuées par an. Donc il faudra plus de 20 ans pour tout remettre à niveau et recommencer. Et nous ne parlons pas du Village ou de la Bouverie.
Ils s’en foutent bien de l’état des routes !. Une particularité de cette commune est d’avoir des responsables inconscients de leur responsabilité pénale en cas d’accident.
Si l’on prend les cas des ralentisseurs, leur non-conformité est synonyme d’obstacles posés volontairement sur la chaussée, et donc mise en danger de la vie d’autrui. C’est comme cela que des Maires se retrouvent en correctionnel à expliquer qu’ils ne savaient pas !…ou comme JP olivier qui a déclaré qu’il ne pouvait pas connaitre les textes récents alors que le décret Pasqua sur les ralentisseurs date de mai 1994…. Pas peur du ridicule JPO.
Et les exemples comme cela ne manquent pas à Roquebrune. Regarder devant l’Oasis Village et dites-moi en quoi l’Ilot directionnel correspond à ce qu’exige le code de la route ?…..en rien !
C’est comme cela ici, mais pas qu’ici ! Les Maires sont aussi faiseurs de réglementations locales à leur sauce, c’est-à-dire à partir d’une crasse intellectuelle qui les caractérise.
Mais c’est qu’après avoir côtoyé les ennuis qu’ils causent, ils ne veulent plus se représenter ces gougnafiers !!!! en arguant qu’il y a trop de normes et autres réglementations indigestes et qu’ils n’ont pas les moyens de les appliquer ……Foutaise !
La vérité c’est que tous ces gens veulent le beurre, l’argent du beurre, et surtout qu’on leur étale sur la tartine pour ne pas qu’ils se fatiguent. Au départ on voit de tout ! Des pompiers, des vendeurs de tout et de rien, des fonctionnaires de l’éducation nationales (beaucoup trop à mon avis), des agents immobiliers , des auto -entrepreneurs qui ne trouvent pas leur place dans une vraie société, etc.…. Tout ce beau monde n’a aucune compétence dans les domaines publics. Parlez-leur du CGCT et vous les verrez pâlir. Ils comptent sur les fonctionnaires de Mairie pour les suppléer. Au vu du niveau de ces derniers, il ne faut pas s’étonner des âneries que l’on constate.
Je regrette que dans ce pays n’importe qui puisse candidater au poste d’élu local sans en être passé par une sélection, par un test de connaissance générale, suivi d’une formation obligatoire comme c’est le cas pour beaucoup de professions, comme les syndics de copropriétés, par exemple. Il suffirait que les candidats se proposent un an avant les élections pour que ce soit faisable. Cela ne me dérangerait pas du tout que mes impôts servent à payer des formations aux futurs élus des collectivités territoriales plutôt que de subir cette incompétence permanente et généralisée.
Voilà une idée que je vais soumettre aux députés…….heu! À moins qu’ils soient encore pires ?